Mon Mémoire de Master: Myasthénie MG (maladie neuromusculaire MNM) et l'activité physique AP

Description de la myathénie MG:

En 1672, Thomas Willis a donné la première description connue de la MG. C’est une MNM qui entraîne une faiblesse musculaire d’intensité et de durée variables, pouvant toucher plusieurs muscles. Elle présente des formes très différentes d’un individu à l’autre et peut varier dans le temps. Elle peut se manifester par une vision double, des difficultés de la vie quotidienne : marcher, monter les escaliers, faire la toilette, manger, se doucher… Certaines formes sont très handicapantes alors que d’autres sont plus bénignes.

La MG est une maladie auto-immune, ce qui signifie que les défenses immunitaires se retournent contre les cellules mêmes de l’organisme et les attaquent, en sachant que normalement ces défenses immunitaires ne s’attaquent qu’aux éléments étrangers (bactéries, virus…). En fait, l’organisme produit des anticorps (molécules de défense) nocifs, appelés auto-anticorps, qui bloquent la transmission des messages entre les nerfs et les muscles, empêchant les muscles de réagir normalement, ce qui entraine une altération de l’efficacité de la transmission neuromusculaire.

L'effet de l'activité physique:

Parmi les symptômes de cette maladie, on trouve la FATIGUE. Pour y remédier les médicaments prescrits sont ci-dessous:

Anticholinestérasiques
Corticostéroïdes
Immunosuppresseurs

==> Plus l’intensité de l’AP du patient augmente plus l’intensité de la fatigue diminue

==> Plus le patient est actif plus la dose d’anticholinestérasiques prescrite sera faible.

ConclusionDans le contexte général, la pratique régulière de l’exercice musculaire est largement reconnue comme un facteur positif en termes de santé publique. En particulier une amélioration des fonctions cardiovasculaires, métaboliques, osseuses ainsi que psychologiques est classiquement retrouvée de façon concomitante à une amélioration de la fonction musculaire et du maintien de son homéostasie (Inserm, 2008). L’AP dans le cadre des MNM méritait donc d’être proposée et étudiée scientifiquement. L’AP est un remède naturel contre les symptômes des MNM.

PAr ailleurs, l’intensité de l’AP est en relation avec la dose du traitement anticholinestérasique. Ce type de médicament lutte contre les substances détruisant l’ACH. Il semble que malgré la présence d’anticorps, l’influx nerveux est quand même transmis au muscle grâce à l’AP qui agit soit en augmentant l’activité de l’ACH soit en préservant les RACH.